Une célébration de l'humanité !

Une explosion de vie dans une ère en proie aux bouleversements climatiques

Actuellement en 3ème année de licence de médiation culturelle à La Sorbonne Nouvelle, je m'appelle Léa Hubert et j'ai le plaisir d'avoir intégré la Générale de Théâtre en tant que stagiaire pour une durée de 4 mois. Durant cette période, je suis amenée à découvrir le fonctionnement de l'association et à accompagner l'équipe dans leurs projets !

Ainsi, à l'occasion du Marché des Métiers de Demain (projet réalisé en partenariat avec l'association E-graine au Gymnase Chaumont, Paris 19ème, le 20 février 2024), j'ai pu découvrir le duo Don't Feed the Cat - Catherine Richon et Benjamin Balthazar Lebigre - lors de leur spectacle intitulé La Beauté de l'humanité. Ce dernier a offert au public une véritable ode à la joie, apportant une bouffée d'air frais en ces temps peu réjouissants.

Entre clownerie, théâtre et performance, cette représentation soulève pendant près de 50 minutes un puissant élan d'espoir face aux menaces climatiques qui pèsent sur notre monde. En effet, il ne s'agit pas ici d'incarner un destin morose et tragique mais à l'inverse d'offrir une histoire où prime l'humain et la solidarité.

Dans une fougue à l'image de leur duo, les deux comédiens s'engagent dans une valse clownesque captivant le public et où les rires font écho au message porté. Le jonglage permanent entre musique, chant et danse répand une énergie fulgurante et plaisante tout en laissant s'exprimer l'effervescence de jeu de Don't feed the cat ! En mettant en avant des échanges comiques, le duo fait corps avec le public et met à l'honneur la beauté de l'humanité.

Cette hilarité se reflète également à travers l'utilisation de costumes insolites où nombre d'objets du quotidien sont détournés afin d'évoquer le caractère environnemental de la pièce. Ainsi, vous pourrez découvrir une scène larmoyante consacrée à un légume et plongeant le public dans un esclaffemenr général. Mission impossible de ne pas décrocher un rire !

Cette pièce prône la joie dans une ère où la solidarité semble être la seule issue possible. Ainsi, cette célébration de la vie se termine en une danse finale, où amour et espoir ne font plus qu'un, prêts à contrer l'éco-anxiété qui envahit notre monde.

Léa Hubert